Pourquoi "RADIX" ? En janvier 1927, Daniil Harms fonde une forme nouvelle de théâtre qu'il appelle "Radix". La première doit avoir lieu à l'Institut de Culture Artistique du peintre suprématiste Malévitch. L'institut est aussitôt fermé par Staline. "Radix" reste le projet d'un théâtre hors norme, dont les éléments ne suivent pas le "battement du métronome théâtral" (déclaration Obériou, 1928)

INTENTION DE MISE EN SCENE

Un musicien est au centre de la scène, armé d'une basse électrique, de jouets, d'un transistor et autres objets étranges et dérisoires. Autour de lui le comédien, entre jeu et narration, dit l'histoire d'un homme qui, sortant de chez lui, croise le désastreux destin d'une vieille qui porte une pendule. Des textes courts mis en musique interrompent brusquement le fil de son histoire.

Tout a commencé par la rencontre d'un comédien (Olivier Schneider) et d'un musicien (Jean-carl Feldis) et le projet d'une "performance" autour des textes de Daniil Harms qui circulerait dans les cafés. La nouvelle "La Vieille" est devenu la trame d'un spectacle sans cesse perturbé par des "radix" (petites histoires rythmées sans aucun lien avec le reste). L'interprétation et la musique sont d'égale importance, elles suivent un canevas commun qui laisse une grande place à l'improvisation. Mise en scène commune d'Olivier Schneider et de Jean-Carl Feldis, complétée par l'intervention de Pierre Lhôte en troisième oeil. Sans jamais devenir un objet théâtral identifié, radix est apparu dans différents théâtres et autres lieux plus improbables. Il reste à l'image du projet de Daniil Harms: hors normes et dont les éléments ne suivent pas le "battement du métronome théâtral» (déclaration Obériou, 1928).

Ce qu'on disent la presse , les spectateurs

Les lieux, les dates

HISTORIQUE ET PHOTOGRAPHIES l'auteur + liens sur la russie des années 30

Extrait du texte: chez Michel Lafauvitch

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